Porsche 964 RS prete pour les qualifications du Grand prix de France Historique sur le circuit Paul Ricard en avril 2025

đŸ„‰ Grand Prix de France Historique – Paul Ricard 2025

Notre aventure avec Sunny au Circuit Paul Ricard

Un dĂ©part chaotique : l’aventure commence avant mĂȘme la course

Notre week-end du Grand Prix de France Historique 2025 avait dĂ©jĂ  des allures d’épopĂ©e avant de poser une roue sur le circuit.

Alors que nous avions chargĂ© « Sunny », notre fidĂšle Porsche 964 RS, sur la remorque, tout semblait prĂȘt pour prendre la route vers Le Castellet.

Mais Ă  peine 15 minutes aprĂšs notre dĂ©part, le tĂ©lĂ©phone sonne : l’autocollant tant attendu, reprĂ©sentant une magnifique planche de « Antoine le Pilote au Tour Auto », venait enfin d’arriver !

 

Demi-tour express, logistique improvisée, et un immense merci à Virginie qui a fait la moitié du chemin pour nous éviter une perte de temps précieuse.

Finalement, autocollant en main et sourire retrouvé, nous reprenons la route, direction le Circuit Paul Ricard, impatients de démarrer ce nouveau défi.

À notre arrivĂ©e, entre le vent qui se levait et la lumiĂšre dorĂ©e du soir, le circuit semblait vibrant d’énergie.

Installation rapide, déchargement, formalités administratives, retrait des pass
 et place au collage de notre capot si spécial !

Avec des rafales capricieuses, il nous faudra plusieurs heures et beaucoup de patience pour dompter l’autocollant.

La nuit tombĂ©e, l’auto Ă©tait prĂȘte, et nous aussi. Demain, place Ă  l’action.

Premiers tours de roues : entre découverte et adaptation

Vendredi matin, nous retrouvons notre environnement favori : le paddock animé, les moteurs qui ronflent, et cette atmosphÚre électrique qui précÚde toujours les grands moments.

Maeva ouvre le bal avec les essais libres. C’est une premiĂšre pour elle au volant de Sunny sur un grand circuit comme le Paul Ricard, et l’apprentissage est immĂ©diat.

Entre Mia (la 968 CSR) et Sunny (la 964 RS), le ressenti est radicalement diffĂ©rent : moteur Ă  l’arriĂšre, Ă©quilibre plus dĂ©licat, boĂźte plus courte


Il faut dompter cette boule d’énergie qui ne demande qu’à passer devant dans chaque freinage mal nĂ©gociĂ©.

 

Tour aprÚs tour, Maeva ajuste son pilotage. Malgré les défis, elle enregistre un meilleur temps en 2:52.020.

Pas mal pour une premiÚre prise en main dans des conditions réelles !

 

 

Pause de midi, vérifications classiques : serrages, niveaux, pressions. Sunny est en forme.

Qualifications : retrouver les sensations

Porsche 964 RS prete pour les qualifications du Grand prix de France Historique sur le circuit Paul Ricard en avril 2025

L’aprĂšs-midi, c’est au tour de Benjamin de s’élancer pour les qualifications.

La météo est au beau fixe, mais la vigilance est de mise : entre les prototypes chaussés de slicks et les GT plus rapides, il faut jouer finement.

La redécouverte de la 964 RS est grisante : le bruit rauque du moteur, la direction précise, les montées en régime
 Tout incite à pousser, mais avec sagesse.

 

Benjamin rĂ©alise un meilleur tour en 2:38.415, ce qui le place 27ᔉ sur 35 partants (et 6ᔉ de notre catĂ©gorie).

Pas mal compte tenu du plateau impressionnant rassemblé pour ce Grand Prix historique.

 

La journĂ©e se termine sous un ciel limpide. Sunny, habillĂ©e de son autocollant « Antoine le Pilote », attire l’Ɠil de nombreux visiteurs et passionnĂ©s.

 

Échanges chaleureux, anecdotes, encouragements : l’esprit automobile dans ce qu’il a de plus pur.

Une journée hors norme : samedi au Castellet

Le samedi 26 avril restera gravé dans nos mémoires.

DÚs le matin, les routes sont engorgées : la foule est au rendez-vous.

Entre la venue de Charles Leclerc pour lancer la course, les dĂ©filĂ©s de champions, les exhibitions de F1, les hot laps et les dĂ©monstrations historiques, l’ambiance est celle des grands jours.

Dans les paddocks, l’effervescence est palpable. De Fred Vasseur à Jean Alesi, de Jacques Villeneuve à Alain Prost, tout l’univers du sport automobile est là.

Et au milieu de cette effervescence, notre Sunny, prĂȘte Ă  en dĂ©coudre.

Une météo incertaine, une course mouvementée

Quelques gouttes de pluie tombent une heure avant notre départ. Dilemme classique : pluie ou pas pluie ?

Finalement, le vent et la chaleur auront vite séché la piste. Ce sera pneus semi-slicks.

À 18h20, Benjamin rejoint la prĂ©grille. Notre place : 25ᔉ sur la grille, 6ᔉ en catĂ©gorie.

DĂ©part lancĂ©, montĂ©e d’adrĂ©naline
Départ de la course des 200km du Grand prix de France Historique

Benjamin s’élance, prend un bon rythme, et reste collĂ© Ă  ses concurrents immĂ©diats, notamment la voiture #30.

Mais un incident survient rapidement : safety car suite à l’incendie spectaculaire d’une Marcos.

À la relance, Benjamin ne parvient pas à recoller, mais il conserve un rythme solide.

Au 8ᔉ tour, il signe son meilleur chrono en 2:35.680.

Il se maintient en 22ᔉ position au gĂ©nĂ©ral et 4ᔉ en catĂ©gorie.

À la fin du 9ᔉ tour, il passe le volant Ă  Maeva, aprĂšs un arrĂȘt obligatoire de 2min30.

Un relais sous haute tension

Maeva prend la piste avec détermination.

Elle gĂšre la circulation dense, notamment les prototypes qui fondent sur elle.

Dans son 14ᔉ tour, elle claque un trĂšs bon 2:41.401.

Mais au 21ᔉ tour, la mĂ©saventure arrive : un tĂȘte-Ă -queue dans le double droite du Beausset.

Heureusement, grĂące Ă  un rĂ©flexe incroyable d’un concurrent (#96), l’incident ne dĂ©gĂ©nĂšre pas.

MalgrĂ© la perte de quelques places, Maeva repart. À la fin de son relais, nous sommes 19ᔉ au gĂ©nĂ©ral, toujours 4ᔉ en catĂ©gorie.

Ă  l'interieur de la Porsche 964 RS lors des 200km du Grand prix de France Historique 2025 au soleil couchant
Le dernier effort : tenir jusqu’à l’arrivĂ©e
Podium des 200km du Grand prix de France Historique en catégorie Berline et GT pré 1991

Benjamin reprend le volant pour le dernier relais, effectue un ravitaillement rapide, et repart avec une seule mission : finir.

Mais rapidement, un bruit inquiĂ©tant Ă  l’arriĂšre gauche se fait entendre.

Craignant pour la mécanique, Benjamin adopte un rythme prudent.

Dans le 29ᔉ tour, nous faisons un dernier passage aux stands pour contrĂŽler : rien de visible, mais le bruit persiste.

La stratégie est claire : rouler sans casser.

Avec l’avance acquise, Benjamin gĂšre jusqu’à ce que le leader de la course nous prenne un tour, ce qui signifie la fin prĂ©maturĂ©e de notre calvaire.

Résultat final :

  • đŸ„‰ 3ᔉ en catĂ©gorie (derriĂšre Emmanuel en Porsche 935 K3 et Patrick en Porsche 964 RSR)
  • 🏁 20ᔉ au gĂ©nĂ©ral !

AprÚs une course aussi animée, la montée sur le podium fut un moment de pur bonheur, ponctué de larges sourires et de soulagement.

Un Grand Prix inoubliable

Ce Grand Prix de France Historique aura été une expérience hors norme.

Entre la foule, les champions prĂ©sents, l’atmosphĂšre unique, les batailles en piste, les imprĂ©vus mĂ©caniques, et la fiertĂ© d’avoir amenĂ© Sunny au bout, tout Ă©tait rĂ©uni pour crĂ©er des souvenirs indĂ©lĂ©biles.

Nous rentrons fatiguĂ©s, certes, mais avec le cƓur gonflĂ© d’émotions et l’envie de repartir trĂšs vite pour de nouvelles aventures.